Le lycée de Bellevue a une seconde préparatoire à l’aéronautique qui forme une douzaine de jeunes.
C’est à travers l’histoire d’Alberto Santos-Dumont, génie franco-brésilien, et de sa “Demoiselle” que les élèves vont découvrir le Club. Les élèves sont venu passer 2 journées dans nos locaux pour découvrir le Blériot XI et le début de fabrication des ailes de la “Demoiselle”, reçus par Jacques, Mohamed et Pascal, Leurs professeurs Florence Marci (Mathématiques) et Violaine Exbrayat (Sciences physiques) les encadraient.
Avec les souvenirs de Gérard Pommiès, les élèves partent à la découverte de l’aviation d’après la deuxième guerre mondiale. Puis avec leur professeur d’aéronautique, Maxime Raphet, iuls découvrent le moteur “Saroléa” de 1920, qui équipera la “Demoiselle” destinée au vol. Ils ont travaillé sur l’entretien du Blériot XI, puis suivi une conférence de Mohamed, sur l’utilisation de l’aluminium en aéronautique.
Alberto Santos-Dumont a bien été filmé au début du XXe siècle lors de ses premiers exploits. Parmi eux, il y a 110 ans, le record du monde du plus court décollage (70 mètres), ou bien encore le plus long vol avec une surcharge (de 20 kg). Décollage de Saint-Cyr, direction Guyancourt et retour sans encombre au terrain d’aviation de Saint-Cyr où des centaines de personnes l’acclament. Malgré cette surcharge, la Demoiselle s’est élevée à une trentaine de mètres du sol. D’autres records sont encore à célébrer dans les prochains jours. Surveiller nos réseaux sociaux. En attendant, vous pouvez visionner les rares images de la Demoiselle en 1909.
Elle était présente en ce mois de juin 1912 ! Du haut de ses huit ans, Lucille Randon avait enfourché un vélo avec son grand frère pour aller assister au premier meeting aérien sur l’aérodrome des Batailles à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), « c’était monumental ». Elle se souvient de la foule des grands jours, des feux d’artifice, et surtout d’avoir pu serrer la main du pilote. Était-ce celle de Paul Hanouille, champion du monde, aux commandes de son Blériot XI type traversée de la Manche ? Était-ce celle de René Duval, pilote hors pair du Caudron type G2, un biplan introduit dans les escadrilles françaises d’observation à la fin de 1914 ? « J’étais une petite fille et cela l’a amusé de me voir partir sur ma bicyclette », se remémore sœur André.
Le temps de l’innocence est passé. L’action se déroule au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Sœur André accompagne une sœur infirmière à Orly. Fort de ses connaissances, celle-ci lui propose de faire un baptême aérien. Un pilote qui venait de larguer des parachutistes les prend finalement à bord. « C’était un gros appareil ». Sœur André se retrouve coincée dans un cockpit à la place du copilote « Je me suis cogné la tête, car ce n’était vraiment pas grand. Nous avons décollé… et je me suis régalé. Aujourd’hui je peux dire que j’ai fait de l’avion ».
Alors que le musée de l’air et l’espace du Bourget fête, ce dimanche 29 septembre, son centenaire, n’oublions pas que le Salon du Bourget est né… au Grand Palais. Il y a 110 ans, jour pour jour, Armand Fallières, président de la République inaugure le premier salon de l’aéronautique, intitulée alors « Exposition internationale de la locomotion aérienne ». Plus de 135 exposants et des milliers de personnes sont réunis pour trois semaines d’enthousiasme.
L’incontestable vedette de ce salon est le Blériot XI. Deux mois auparavant, Louis Blériot a gravé son nom dans l’histoire aéronautique en réussissant la première traversée de la Manche. Un exploit dont le retentissement mondial assure au pilote et à son appareil une véritable renommée. Mais d’autres « aéroplanes » suscitent également la curiosité. « Il a fallu un service d’agents de la force publique pour contenir la mer des visiteurs autour des bouts de bois et de toiles sur lesquels Wright a joué à l’oiseau ! » écrit le critique Louis Baudry de Saunier.
Parmi les stands qui attirent la foule des grands jours, celui de Clément-Bayard ne démérite pas. Aux côtés du biplan Clément, les visiteurs peuvent admirer une bien frêle machine initialement construite en bambou d’Anduze : la Demoiselle. Il y a quelques jours encore, son pilote, Alberto Santos-Dumont, avait homologué plusieurs records : distance de décollage, poids embarqué… « Au stand Clément, le Président de la République s’est longuement entretenu avec Santos-Dumont » écrit Frantz-Reichel dans les colonnes du Figaro, le 26 septembre 1909.
Le public ne le sait pas encore, mais Santos-Dumont ne volera plus. Souffrant d’une sclérose en plaques, il apprend qu’il peut constituer un danger pour les autres aux commandes de son appareil. Pour satisfaire une clientèle toujours plus nombreuse, il donne les droits sur la fabrication de l’aéroplane à plusieurs industriels, et notamment au premier d’entre eux, Clément-Bayard, qui l’a toujours soutenu en lui vendant, entretenant et réparant ses moteurs. C’est ainsi que l’industriel modernisa et construisit de nombreux modèles de la Demoiselle.
Notre Blériot XI est parti en ballade du cóté de Paray-le-Monial, invité à une rencontre des pilotes Air-France organisée par Béatrice de Raynal, membre du Club Aéro des Garrigues.
Samedi soir, tous les invités ont interrompu le dîner pour aller voir le P6 décoller au couchant : son pilote Jean-Baptiste BERGER nous a offert un ballet, ce fut un moment magique ^^